Pourquoi laisser le hip hop aux seuls gangstas des ghettos, se sont sans doute demandés ces deux Anglais ordinaires, plus fans de Ken Loach que du Tony Montana de De Palma ? Et de démontrer que cette forme aujourd’hui stéréotypée se prête tout aussi bien aux chroniques douces-amères du quotidien du prolétariat anglais, des angoisses amoureuses post-adolescentes ou de la complexité des rapports humains. Il faut quand même ajouter que le succès de Day One a tout à voir avec une légèreté très « pop » apportée par quelques mélodies gracieuses et instruments acoustiques. [Critique écrite en 2000]