Avant, ils faisaient de bons morceaux, mais ça c’était avant...
Muse est typiquement le genre de groupe dont je ne me targue plus d’apprécier. Et pourtant, qu’est-ce que j’ai pu "tripper" sur leurs premiers albums.
Lorsque j’entends pour la première fois la voix éclatante de Mathew Bellamy, je dois avoir 10 ans à tout casser, pas une grande expérience musicale (une soeur fan de G-Squad puis de Marylin Manson...). Mais je me souviens comme hier de ce mélange d’étonnement et d’admiration, des premiers frissons musicaux d’une adolescente qui découvre l’univers de la musique. Bon...Bowie est passé rapidement après, et j’ai vite déplacé cette sensation sur cet être (dieu).
Pour autant, Muse a vraiment su créer quelque chose, du rock, du lyrisme, un peu de sonorités électroniques, des mélodies accrocheuses et du charisme, une liste d’ingrédients choisis à mon avis non pas au hasard.
En rééecoutant après tant d’années "Origin of Symmetry", je comprends mieux l’engouement autour de ce groupe. On y perçoit une puissance peut-être trop vite apparue, et qui ne perdure malheureusement plus. Certains bonnes choses n’arrivent pas à maintenir le cap. Mais on ne sait jamais, ils trouveront peut-être un jour une idée fabuleuse et nous feront à nouveau rêver.