Elevator
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le 23 août 2015
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7
Le troisième album d'Otis Redding est son premier album vraiment accompli, il nous permet de découvrir son talent incontestable, son assurance sans faille, mais surtout sa compréhension de la musique en général. Plus d'un quart de l'album est consacré à des reprises de chansons de Sam Cooke, son idole, décédé en décembre de l’année précédente, et toutes les trois valent la peine d'être possédées et écoutées. Deux d'entre elles, "A Change Is Gonna Come" et "Shake", sont tout autant essentielles que n'importe quel enregistrement soul jamais réalisé, et même si elles sont présentes (ainsi qu'une grande partie de cet album) sur plusieurs anthologies, il est utile d'entendre ces chansons réunies sur un seul album, d'autant plus que "Wonderful World", a rarement été présente sur d'autres compilations. Sont aussi présentes sur l'album trois autres reprises envoûtantes: "(I Can't Get No) Satisfaction" (une chanson qui incarne entièrement le son Stax/Volt et que Mick Jagger et Keith Richards avaient écrit à l'origine en hommage au style de Redding), "My Girl" (de Smokey Robinson) et "You Don't Miss Your Water" (de William Bell). Deux titres composés par Redding, "Respect" et "I've Been Loving You Too Long", et qui allaient occuper une place importante dans sa carrière, sont également de la partie; le premier est devenu très populaire lorsque Aretha Franklin l'a repris et le second est instantanément devenu un classique de la soul. Parmi les joyaux rarement cités, il y a une interprétation de "Rock Me Baby" de B.B. King où Redding partage la vedette avec Steve Cropper, son jeu alternant entre élégance et fougue, et avec comme accompagnement les trompettes de Wayne Jackson et Gene "Bowlegs" Miller ainsi que les saxophones d'Andrew Love et Floyd Newman. Le chant puissant et remarquable de Redding tout au long de l'album fait de Otis Blue une expérience d'écoute riche, sensible et essentielle.
Créée
le 23 août 2019
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