Sur ce premier album de Noir Désir, je retrouve déjà ce qui me plaira le plus :
Et je les vois remplir d'objets / Leurs maisons et leurs cerveaux vidés
Notre père qui êtes au cieux / Laissez nous une heure ou deux / Pour glisser sur la tranche des lames
Ou encore la difficulté de trouver sa place dans un monde trop éloigné de ce que l'on peut accepter :
Je veux toujours être ailleurs
Mais il y a également ce que j'aime le moins avec des morceaux comme Lola, où l'on sent juste des "pauvres gars paumés" et où il me semble humer trop de fumées et d'alcool. Pas ceux dont l'odeur signifie que la fête bat à son plein mais ceux qui semblent dire qu'il n'y a aucune fête en vue.