Premier album pour pleurer dans les chaumières...
Très peu représentatif du talent de Radiohead. Des compos pop fébriles aux ambiances bucoliques, la célèbre Creep qui sort largement du lot, un son dégueulasse, période grunge oblige. Il est à noter que sans l'émergence des monstres Nirvana ou Smashing Pumpkins, Pablo Honey n'aurait jamais eu le succès escompté. On est soit touché par la naïveté qui se dégage de ses maigres chansons, soit écœuré par la simplicité des riffs. On pourrait sans problème placer la moitié des titres de Pablo Honey dans une vieille série américaine qui font pleurer les midinettes en chaleur un après-midi pluvieux... Stop Whispering, Anyone can play guitar, Ripcord... ça pue les bons sentiments, guitares et voix guimauves.
Sympathique dans l'ensemble, oui. Peu inspiré, certes, voir à chier à certains moments, bref, à éviter si l'on veut découvrir les tripes de ce groupe hors-normes. Pour écouter du Radiohead, rendez vous au deuxième album.