Ce goût du kitsch, depuis qu'Elvis (le King) était devenu une icône et un habitué de Las Vegas, nous en avions tous hérité. Nous en avions honte en 77 - ou bien nous ne connaissions pas encore, peut-être - comme Elvis (le C.) lui-même d'ailleurs… Et puis, les années ayant passé, le ridicule fait moins peur et la rock'n'roll attitude nous semble un peu dérisoire. On se laisse couler plus aisément dans les draps de satin rose pour oublier - ou ressasser - nos chagrins d'amour, ou nos simples désillusions d'avoir trop mal vécu. Les paillettes et les violons deviennent le plus beau des linceuls, et on laisse Burt Bacharach orchestrer nos derniers rêves. [Critique écrite en 1998]