Quelle frustration Mikael Åkerfeldt a pu vivre pendant 9 albums s'il avait cette musique en tête alors qu'il jouait du death prog. On est tellement loin des premiers albums (qui ne sont pas ma came non plus), ou même éloigné de la duo magique (pour moi) que sont Ghost Reveries et Watershed. Ici, on oublie la disto, on branche les acoustiques, on charge les doubles voix et en avant le prog rock 70s à papa, oui, je le dis, c'est du déjà entendu ailleurs et en mieux. En voulant se rapprocher d'un monde musical marqué par les king crimson ou les camel, il ne faut pas avoir peur des comparaisons et ici, ça tient pas la route. Certes quelques chansons font leurs effets, mais sur la longueur (et il y en a dans cet album), on ne retient pas grand chose. Je n'ai rien contre le changement de style, au contraire, certains sont déjà passé par là avec bonheur (je pense notamment à Pain of Salvation, qui a sauvé sa discographie bon joviesque en passant au style 70s prog rock), mais Pale communion n'apporte rien de nouveau au style voire même rétrograde ce genre de plusieurs décennies.
Bref, Deuxième album moyens de suite pour les suédois qui peine à trouver un nouveau souffle. Le même album avec une inspiration plus 2014 avec des éléments metal à l'intérieur en aurait fait un immanquable. Au travail!!!