Et allez, une critique de plus sur un mastodonte archiconnu. Mais j’y tiens : j’ai raté Black Sabb’ au Hellfest 2016. Soit. Je rate la rediff’ ciné de leur DERNIER concert à Birmingham ce soir dans plusieurs cinés du monde rond le 29 Septembre 2017. Bon, bah pour faire passer la pilule on va écouter du Black Sabbath pendant que le déluge (noir) s’abat à l’extérieur. Tout. Y compris PARANOID. Ah, le début des Seventies…
Comment s’appelle le samouraï des temps modernes sur la pochette ? Sais pas. Un de ces quatre, si quelqu’un croise Tony Iommi ou un de ses comparses, pensez à poser la question…
On ouvre le bal des morts-vivants avec War Pigs, poseur d’ambiance, lourdeur et lenteur de rigueur ici ! Et si possible, un demi ton en dessous. Vas-y Ozzy, étonne-nous. Les quatre (à ce moment-là, Tony Iommi, Ozzy Osbourne, Geezer Butler et l’incontournable Bill Ward) sont étonnants, surtout si aux premières écoutes de l’objet tu ne connais pas bien le reste de l’œuvre. Les chiens de la guerre du Vietnam (en fait ici on a affaire à des hippies, même si on ne les associe pas toujours automatiquement au mouvement peace & love, mais si si mes gins). Et pour le plaisir, ça dure plus de sept foutues minutes !
Paranoid, qui a donné son titre à la galette. On ne la présente plus, mais c’est toujours un plaisir de la réécouter ! PLAM ! ta ta ta… PLAM ! Pouvez-vous m’aider à occuper mon cerveau ? Oh yeaaah ! PLAM ! Et CE SOLO.
Planet Caravan : calme, lent, mais ça semble tellement léger… A l’époque on prenait de l’herbe qui fait rire, et qui mets dans un état assez génial pour savourer ce morceau. Je vous laisse apprécier… La basse surtout, et l’ambiance.
Iron Man : tire son nom du gars Marvel éponyme (ET PAS L’INVERSE !!). Lourdeur, te revoilà !! Ah putain de nom de Dieu de MERCI !! Et Bill Ward toujours aussi épatant !
A l’époque, tu tremblais en retournant ton vinyle, là… Profondément secoué par ce que tu venais de recevoir en pleine poire. A la première écoute comme à toutes les suivantes.
Electric Funeral : Toujours aussi lourd et intéressant !! Le corps bouge seul à l’écoute et c’est parfaitement normal. Probablement dû aux radiations. Ou à la présence des fleurs en plastiques mentionnées ici, non loin du feu funéral électrique. Chaud devant dans la deuxième partie, où l’on entend les bases jazzy de Bill, qui fonctionnent à merveille ici.
Hand of Doom : Quelle intro merveilleuse ! Ici Ozzy s’adresse à un ou une junkie pour le questionner sur l’intérêt de son acte. Et ça marche aussi bien que le Napalm. Puis Bill (encore lui) réveille le Groove !!
Rat Salad : « Quand les temps sont durs, les pauvres mangent du rat. Quand ils sont encore plus durs, les rats mangent du pauvre ». Après, les rats dansent sur Black Sabbath. Ah, vous saviez pas ? Plus sérieusement, on change pas une équipe qui gagne, ni une formule qui fait le son d’un album comme celui-là. Et les quatre gusses l’ont très bien compris ! Avec un SOLO DE BILL WARD, efficace comme toujours !
Fairies Wear Boots : L’album se termine là-dessus. Près de trois quarts d’heure après le début de l’apocalypse, les nuages se lèvent ! Ce groove !! L’album d’après… Je veux l’album d’après !!