On en redemande
Ils nous avaient charmés avec "Dive", leur excellent premier EP, ébloui lors de leur passage remarqué au OÜI FM Festival et conquis lors du Festival Fnac Live. Sans nous laisser le temps de nous...
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le 5 avr. 2016
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Ils nous avaient charmés avec "Dive", leur excellent premier EP, ébloui lors de leur passage remarqué au OÜI FM Festival et conquis lors du Festival Fnac Live. Sans nous laisser le temps de nous remettre de nos émotions, le quatuor breton revient avec un deuxième EP dont le nom sent bon le soleil, "Pavilhão Chinês". Nous voici désormais envoûtés.
Lauréat du prix Ricard S.A Live Music 2015, il aura fallu moins d’un an à la formation pour nous proposer cinq nouveaux morceaux. "Pavilhão Chinês" est produit, comme "Dive" avant lui, par Amaury Sauvé. Et c’est une nouvelle fois au Portugal que les Morbihannais Jérémy Hervé (batterie) et les frères Sims, Charles (basse), Dorian et Pierre (chant/guitares) ont trouvé l’inspiration. Passant du village de pêcheur à la capitale, la bande change de contexte. Moins aérien que son prédécesseur, "Pavilhão Chinês" est néanmoins plus puissant et juste. Si l’EP doit son titre à un bar de Lisbonne, l’artwork signé Romain Barbøt réitère le lien qui unit Fuzeta et l’océan qui devient presque une allégorie de sa musique.
Tantôt paisible ("On The Road We Came Back"), tantôt pleine de fougue ("Fall’s Playground"), toujours surprenante, jamais ennuyante, l'indie folk du quatuor nous enivre sans jamais baisser en intensité. Les guitares viennent se fracasser contre les falaises avec grand bruit et admirable précision tandis que les voix, sensuelles, nous élèvent dans des hauteurs où la batterie cingle avec talent et où la basse projette son écume. Comme une houle qui se lève, ce deuxième EP nous transporte à sa guise, là où il lui plait d’aller. Et on se laisse emporter sans rechigner tant c’est délicieux.
"Canopy" vient conclure avec force et tendresse un EP ample et maîtrisé. Mais le temps passe trop vite, cinq morceaux et dix-huit minutes plus tard, on en redemande. Alors, pour se consoler, on réécoute l'éponyme "Pavilhão Chinês" au son rock so 90’s et à la mélodie si entêtante.
Retenez bien leur nom, la scène indie rock française ne pourra bientôt plus se passer d’eux !
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le 5 avr. 2016
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