Ayant eu vent de cet album et auditeur occasionnel de prog, j'ai écouté les 50 minutes de Petrichor. Et, globalement, j'ai bien aimé. La musique de Keor est agréable à écouter en tant que fond sonore, alternant les ambiances méditatives, épiques et poétiques. Les instruments habituels du métal côtoient ceux des symphonies et de la musique de film en un tout cohérent. La voix souvent contenue du chanteur (à l'accent anglais bien exercé) s'accorde bien avec les rythmes lents et l'univers quasi onirique. Mention spéciale également à la jolie pochette dont l'esprit est parfaitement raccord avec le type de musique.
Je noterai toutefois quelques bémols : la voix, même si elle rend bien en général, a tendance à se noyer au milieu des instruments dès que ceux-ci envoient la sauce ; certaines notes semblent ne pas sonner aussi bien qu'elles qu'elles auraient pu (je pense notamment au passage du "rejoice" et de sa note conclusive pas ouf).
Un bon album, donc, sans être complètement convaincant. Well done.