Peu de premiers albums de brit-pop/rock peuvent se targuer de proposer un tel enchaînement de tubes sur la première partie d'un disque.
C'est assez impressionnant, au moins lors de la première écoute, de constater qu'après un départ en fanfare le niveau ne baisse : ni pour le second, ni pour le troisième, ni pour le quatrième titre, etc...
L'album met une "claque" à l'auditeur dès le premier titre (Come Home) puis une seconde, puis une troisième cela ne semble jamais devoir s'arrêter.
Et puis, et puis... Il y a la seconde face du vinyle qui poursuit dans un premier temps sur les bases de la première (Nancy boy notamment) avant que finalement, les titres plus quelconques n'arrivent.
Si l'on met de côté la baisse de régime en fin d'album, on a quand même un premier album extrêmement solide.
Certains déploreront, sans doute à raison, les limites d'un groupe à trois musiciens (pas de second guitariste et/ou de clavier) de sorte que les compositions peuvent manquer de variété et de profondeur.
L'argument est tout à fait valable, trois musiciens c'est un peu juste ; reste que ce que ces trois là ont réussi en 1996 est et restera une Masterclass (au moins pour les 7 premiers titres de cet album).
En synthèse : Intemporel