Alors que Dummy m'avait totalement convaincu, j'ai décidé après un long temps de rattraper le reste de la discographie du fascinant Portishead.
S'il y a une chose à remarquer quelque soit l'album, c'est que Portishead a un style tout à fait reconnaissable. Mêlant surtout des instrumentations dirigées par les percussions pleine de reverb, la basse et le chant, la plupart du temps en tout cas.
Parfois une guitare vient discrètement s'ajouter ainsi que des violons ou autres cuivres et scratch de DJ.
L'ambiance est assez trip-hop et dramatique, avec des allures de tourmants franchement dépressif mais appréciable.
Ils ont leurs univers, leurs instants musicaux qu'il est parfois dur à suivre du premier coup.
C'est le ressenti que j'ai eu en écoutant l'album, l'impression d'être passé à côté de tout alors que tous les autres cris au génie.
Oui, ils sont forts, mais encore faudrait-il que je les comprennent cet fois...
À la première écoute ce ne fut pas plus de deux morceaux qui m'avait eut, dont un pas totalement.
À la deuxième écoute c'est quatre morceaux que j'ai apprécié.
Et je n'en referait pas une autre tout de suite, le ressenti parle parfois peu, mais il parle bien.
Le premier et seul album de Portishead qui ne me convainc qu'à moitié, dans ma solitude, tant pis pour moi.