Oli on dormait...
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Bon alors... Une critique - 3 ans plus tard - sur un album sorti après quelques mois de COVID. On pourra pas dire que y'a pas de recul! Sans vouloir vous spoiler : l'humanité a survécu. Et cet album aurait clairement pu figurer en tête des dernières chansons que j'aurais aimé écouter en regardant le monde s'effondrer.
Un vrai plaisir de retrouver le génie du groupe de Sheffield, collaborant avec l'autre bout du monde pour accoucher de titres extrêmement ambitieux et génialement réussis. Et quelle surprise de découvrir des artistes tout aussi motivés et talentueux (Yungblud, Babymetal, Nova Twins).
Mais il faut parler d'un truc: Amy Lee? Sérieusement? J'ai rien contre le titre, je le trouve même réussi, mais il est en décalage avec le reste de l'album, Sykes nous a pas vraiment amené vers ce genre de compo. Le larmoyant c'est pas vraiment sa marque de fabrique ; au pire s'il veut nous tirer les larmes c'est plutôt en nous parlant de comment les serpents commencent à chanter, et là encore, c'est pas vraiment avec l'envie de pleurer qu'on ressort de l'écoute.
Bref, je voulais commencer avec ça parce que pour ma part, je n'ai pas grand chose à dire de cet album tellement il est réjouissant et immersif.
Prenez "Parasite Eve" par exemple, maitrisé de bout en bout, pas une seule seconde, ou un accord, qui ne transpire pas la sincérité du message.
Et que dire de l'interlude Itch For The Cure (joli clin d'œil à Linkin Park et leur virage électro annoncé dès Hybrid Theory RIP Chester B.). Bien sûr que quand on écoute des titres comme Run (That's The Spirit) le bagage du groupe est bien du coté du NU métal. La référence aux Californiens n'a plus rien de l'étendard d'un groupe débutant en quête d'une identité, mais bien entendu du coté de l'hommage et à leur capacité à se renouveler sans cesse.
On parle de Teardrops? Non, on ne parle pas de Teardrops, on l'écoute, un point c'est tout.
Dernier titre: 1x1. Les compos avec les voix féminines sont toujours très intéréssantes chez ce groupe (réécoutez les plus anciennes comme Don't Go, Deathbeds, There is..., ) mais à mes oreilles l'intervention de Amy Love reste d'un très bon niveau, et me permet de retrouver ce qui me fascinait dans ces sons et les émotions convoquées.
Vous l'avez compris, un très bon album. Dans l'attente impatiente de la suite!
Créée
le 28 mars 2023
Critique lue 19 fois
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