Ironie du sort, alors que le Heavy Metal de Maiden inspire des groupes de Thrash comme Metallica, les compos de Powerslave s'orientent plus vers le Thrash que le Punk des deux premiers albums.
Ça commence très fort avec les célèbres Aces High, mélange de couplets rapides et incisifs et de refrains mélodiques où les envolées lyriques de Dickinson foutent des frissons, et 2 Minutes to Midnight, faisant référence à la menace d'une guerre nucléaire entre les USA et l'URSS.
Les autres morceaux, bien qu'efficaces, n'ont pas la même popularité. Pour l'anecdote, le morceau Losfer Words (Big 'Orra) signifie en gros « ne sais pas quoi dire », et c'est une instrumentale. L'album se termine par un morceau de plus de treize minutes, inspiré d'un célèbre poème anglais.
Même si Powerslave n'est pas pour moi un album grandissime, il donnera tout de même lieu à une tournée de 190 dates dont sera extrait le premier live du groupe : Live After Death.