Que dire de plus qui n'a pas déjà été dit sur cette oeuvre magistrale? Car c'en est une. Powerslave fait partie de ces albums qui même après mille écoutes, recèle encore des surprises. Une ligne de basse, un arrangement de guitare, un groove de batterie etc... Absolument rien n'est à jeter ici. Cet album est un monument, comme le montre Eddie sur la somptueuse pochette basée sur le thème de l'Egypte. Tout comme la chanson qui donne le titre à son album d'ailleurs.
L'album commence fort avec Ace's High et 2 Minutes To Midnight, deux bombes toujours aussi efficaces sur scène, même 30 ans après. On poursuit avec un instrumental, Losfer Words (Big 'Orra) et là je vous conseille d'écouter au casque pour ses arrangements à 3 guitares tout simplement majestueux. Les parties instrumentales sur cet album sont d'ailleurs particulièrement gratinées avec souvent des arrangements à 3 guitares ou plus (Flash of the blade, The duellists par exemple). La partie instrumentale de Powerslave, avec ses touches orientales, est elle aussi un petit délice. Bruce Dickinson n'est pas en reste et il montre comme d'habitude que c'est non seulement un grand chanteur mais aussi un compositeur hors pair puisqu'il est à l'origine de quelques pépites (Powerslave, Flash of the blade). Mais le gros morceau de cet album, c'est la chanson fleuve qui le conclut j'ai nommé Rime of the ancient mariner. Basée sur un poème de Samuel Taylor Coleridge écrit à la fin du XVIII ème siècle, la chanson compte plus de 13 minutes et reste l'une des pièces maîtresses de Steve Harris. En bref cet album est un passage obligé pour tout fan de heavy metal qui se respecte. Produit par Martin Birch, le producteur attitré du groupe à l'époque ce disque sonne merveilleusement bien. Par la suite le groupe partira sur les routes du monde entier sur une tournée monumentale, d'où sortira un album live culte lui aussi, mais ça c'est un autre histoire appelée Live after death.