Ne vous fiez jamais à de simples extraits de morceaux que vous entendez ici et là pour juger un artiste ou un album parce que dans le cas de The Last Dinner Party c'est très différent de ce à quoi je m'attendais.
Sur le papier ça sentait l'énième groupe de Pop indie un peu fade, et quand on lance l'album on arrive dans un autre monde. Le disque commence et se termine sur des arrangements orchestraux qui annoncent d'emblée une certaine grandeur, et au milieu on a de la Pop plutôt inspirée et ça chante très bien.
Les refrains restent en tête (je pense notamment à Sinner ou Nothing Matters) et je trouve ça assez frais sans être innovant finalement. C'est surtout le piano qui est mis en avant là où je suis plus habitué à des disques où c'est la guitare qui est la "star" des arrangements et ça marche quand même bien. Je suis juste très content d'avoir découvert cet album parce que c'est de la Pop de qualité.
Autre édition :
Prelude to Ecstasy: Acoustics & Covers (2024)
Ce que j'ignorais en découvrant l'album plus tôt dans l'année, c'est que les morceaux rendraient super bien en version acoustique. C'est le cas notamment des deux titres que je citais plus haut dans mon avis qui bénéficient d'harmonies vocales très réussies. On a aussi des reprises dans cette réédition comme le morceau le plus culte des Sparks repris assez fidèlement mais qui s'intègre parfaitement à l'univers du groupe ou encore Wicked Game de Chris Isaak qui est très bien interprétée.