Le pop rap, voilà un style qui bien souvent casse au lieu de passer pour moi, l'ayant toujours trouvé insultant pour le rap et risible en songeant au rap hardcore et au rap conscient, sans parler de cette esthétique et ces instrus figées dans les années 1990 (au niveau de tout ce qui est culturel, je ne pense pas forcément être au top de l'actu et vivre avec mon temps, mais là pour le coup, ce côté G-funk / boom bap me pose problème, je trouve ça vraiment vieillot), de la touche franco-française, et de ce phrasé monotone et ces références dépassées que les moins de 20 ans ne peuvent assurément pas connaître (s'ils connaissent Doc Gynéco dans un premier temps).
Ça ne chantonne certes pas à tous les morceaux, et on atteint jamais la pauvreté lyricale d'un Bouge de là (je pose les termes), mais ça reste ultra accessible, et hormis les lyrics immondes de la première piste, visiblement conçu pour ne faire de mal à personne, et seuls les intervenants dépassés d'émissions dépassées tels que « Génération années 1990 » s'émoustilleront encore en mille-deux quatre-vingt des quelques références à la lice-po, la te-stree, et aux feu-meu, hé oui, le rap ça y allait déjà à l'époque les djeunz, yo yo, z'avez pas un oinj tant qu'j'y suis ? Zyva toi, quoi-pour tu m'bass-ta ? J't'ai fait oiuq ? Ça suffit les voyous, si c'est mme-co aç, j'rentre chez moi et j'vais m'mettre un Stomy Bugsy.