Ne boudons pas notre plaisir
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il y a 6 jours
Dans ma culture de thrasheux, Suicidal Angels était un manque criant, à peine effleuré lors d'un concert avec Exodus et Death Angel.
Manque (à peine) comblé avec cette galette de 2024 qui hurle le chaud et le froid à mes oreilles.
Certes le 1er tir, "When the Lions Die" est très classique dans sa construction, mais d'une efficacité absolue! Le rythme envoie du lourd, je me lance dans du air guitar dès les premiers riffs et le morceau s'emballe, se calme, accélère et je finis le poing levé, chantant le refrain!
Les deux suivants "In the Crypt of Madness" et "Purified by Fire" sont certes moins emballants mais font le taff et servent correctement d'amuse-bouche avant la masterpiece de l'album "Deathstalker" avec ces feat. et sa construction en 3 actes homogènes et puissants, alternant balade et violence, mélancolie et ténèbres... et BAM l'éponyme "Profane Prayer" n'est pas le meilleur, mais enchaine avec un refrain terriblement accrocheur.
Hélas, la suite ne sera plus au niveau à mon sens... Au même titre que "Crypts" et "Purified" plus haut, qui avaient la bonne idée de se glisser entre 3 très bons morceaux, la suite sera bien plus basique. Oh la prod' est très correcte, et les tracks d’honnêtes morceaux de thrash, mais rien de bien bien excitant ou révolutionnaire. Le final, le long et langoureux "The Fire paths of Hate" reste notable mais "Deathstalker" le surpasse, terminant donc de rendre l'album hétérogène au possible.
En sortie "récentes", je lui préfèrerais ainsi le très énervé "Aftermath" d'Angelus Apatrida ou le jouissif "Persona non grata" des papys d'Exodus, en attendant la prochaine détonation de Warbringer.
Créée
le 15 oct. 2024
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