Oldfield embarque pour les années 80 … les morceaux suivent le format 3-4 minutes. Seul reliquat des années 70 (rappel : de longs morceaux, une inouïe variété d’ambiances, la multiplicité des instruments de premier plan) : Taurus I, du haut de ses 10 minutes.
Les cuivres, présents depuis Incantations, sont à l’honneur dans le morceau titre, mais c’est tout de même la guitare qui se taille la part du lion (la technique de legato d’Oldfield fait des merveilles).
Deux reprises : « Arrival » d’Abba (chanté ensuite par Balavoine) et « Wonderful Land » des Shadows (le groupe de Hank Marvin, qu’on retrouvera à Londres - avec sa belle perruque - aux côtés de Jarre – avec sa belle veste).
Invité de marque, Phil Collins (batteur-chanteur de Genesis) voit cependant sa performance effacée au profit des arpèges suaves de la chanteuse Maggie Reilly. Oldfield et Reilly amorcent ici une collaboration artistique sans précédent entre un compositeur multi instrumentiste et une chanteuse, ils connaîtront un succès commercial planétaire tout en proposant une musique ambitieuse et accessible … bref, pas de la soupe !