Moins connu et aimé que Tommy, Quadrophenia n'a pas eu les honneurs mérités, alors qu'à mon sens, il surpasse son illustre prédécesseur. Quadrophenia, autre album-concept-opera-fleuve, conte l'histoire d'un mod, atteint d'une forme particulière de schizophrénie, puisqu'il souffre de quatre personnalités complexes et distincte, correspondant aux quatres membres du groupes . L'album suit donc ce jeune mod, entre questionnements existentiels et psychologiques ("Is it me, for a moment?" ), quotidien d'un jeune désoeuvré entre idéaux rebelles et rejet social (Cut my Hair, Zoot Suit, Bell Boy), bastons de plage entre Mods et Rockers (la somptueuse pièce Dr Jimmy), et désespoir (Love Reign O'er me, Drowned)
Riches d'arrangements fabuleux, composés pour la plupart par Entwistle, Quadrophenia est moins "tape à l'oeil" et grand-guignolesque que Tommy, plus sombre, mais également plus sincère.
Créée
le 4 avr. 2012
Critique lue 729 fois
11 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Quadrophenia
Moins connu et aimé que Tommy, Quadrophenia n'a pas eu les honneurs mérités, alors qu'à mon sens, il surpasse son illustre prédécesseur. Quadrophenia, autre album-concept-opera-fleuve, conte...
Par
le 4 avr. 2012
11 j'aime
3
Il me semble que c'est l'album des Who le plus difficile à apprécier. Il est plus complexe et plus profond. Au bout d'une ou deux écoutes je ne l'aimais pas, mais d'un coup il y a eu le déclic qui...
Par
le 2 janv. 2015
7 j'aime
1
Cet album est le meilleur des Who. Le plus aboutit musicalement parlant. Même si j'ai un attachement émotionnel plus fort à Tommy, on ne peut nier qu'au niveau des arrangements et du son en général,...
Par
le 17 janv. 2013
6 j'aime
2
Du même critique
Ils sont revenus, quasi sur la pointe des pieds, avec un album qui pourtant n'a rien de discret. Si l'on retrouve immédiatement les sonorités Godspeediennes qui ont re-défini le postrock pendant une...
Par
le 13 oct. 2012
42 j'aime
1
Groupe phare du mouvement progressif, né du cerveau un poil boursouflé mais néanmoins torturé du sieur Gilles Fripp, (je vous invite à d'ailleurs écouter The Cheerful Insanity of Giles, Giles and...
Par
le 4 avr. 2012
39 j'aime
8
Des fois, c'est pas facile d'être chroniqueur. Sisi. Ce n'est pas toujours une question d'écouter de la musique qui tue tout en s'enfilant de la coke et des putes russes mineures et lascives. Des...
Par
le 6 avr. 2012
20 j'aime
2
