Power
Une ligne de basse. Une ligne de basse sur laquelle s’ajoute doucement la batterie, qui monte en puissance. Puis c’est parti, Morello rajoute sa guitare, Zack de la Rocha prononce les premières...
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le 16 août 2016
33 j'aime
7
1992 fut décidément une année faste pour le rock alternatif (au sens large) : L7, Nirvana, Alice in chains, Ministry, Faith no more, Helmet et beaucoup d'autres, de nouvelles figures qui apparaissent.
RATM propose une fusion parfaite entre rap, métal et punk/hardcore. Les compositions sont excellentes même si on peut avancer qu'elles se ressemblent assez.
C'est créatif, novateur, tout est carré, c'est bien en place, rien à jeter, le groupe apporte indéniablement quelque chose de nouveau.
La guitare a quelque chose de novateur dans les riffs, dans le son...et la voix mêle parfaitement rap, métal et punk hardcore (chant agressif avec un phrasé "rap" qui colle bien à la musique).
RATM propose quelque chose chose de puissant comme le fut le punk dans les années 70 mais ici à la sauce musicale des années 90.
C'est carré, bien ficelé, c'est prenant, RATM amène quelque chose de neuf, une bouffée d'air frais... comme les Clash (et d'autres) l'ont fait en 76/77.
"Bombtrack", "Know your ennemy", "Killing in the name of", et surtout l'excellent "Bullet in the head"...des morceaux cultes, des titres choc, des missiles coup de poing qui font mouche.
Cet album est une vraie bombe sortie en 1992 , un album qui a marqué son époque (le début des années 90) par l'impact qu'il a eu et le fait d'avoir fédérer un public venant d'horizons divers.
A l'instar de Nirvana (et d'autres comme Ministry, Faith no more ou Red Hot Chili Peppers) on peut dire que Rage Against The Machine n'a certes rien inventé mais malgré tout avec ce premier album le groupe a su apporter quelque chose de neuf au rock et le régénérer à une période ou celui-ci tournait un peu en rond.
En tout cas cet album est une vraie réussite , un disque incontournable.
note 8,5/10
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Mes albums notés 10 et 9, Sex drug gore provoc mauvais goûts: un petit florilège de pochettes qui choquent, Groupes vus en concert, Top albums "fusion" (au sens large) et mes chroniques "musique"
Créée
le 2 nov. 2018
Critique lue 240 fois
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