En 2012, il n’y aura pas eu que David Bartholomé, du côté de la Belgique, pour nous émouvoir jusqu’aux larmes, il y aura eu aussi le deuxième album de Balthazar.
Avec sa pop un peu plaintive et indolente qui rappelle celle de Miles Kane et de ses merveilleux Last Shadow Puppets, avec ses chansons aussi déprimées que celle d’un Beirut en hiver, le groupe, inspiré entre autres par les veux albums de Leonard Cohen et de Gainsbourg, signe là une petite merveille de pop à l’ancienne, un disque brillant autant dans les mélodies que dans la mélancolie. Dans un style pourtant très british, les belges s’imposent sans mal avec 10 titres propulsés par une section rythmique aguerrie mais aussi et surtout par des arrangements de cordes et de cuivres assez somptueux qui viennent enrichir un ensemble luxuriant qui n’a jamais fini de vous épater. A retrouver sur http://chipsetrose.blogspot.fr/