Avec des pistes comme Somebody, Summer of 69, Run to you, Heaven et même un titre avec Tina Turner, aucun doute que cet album fait figure de référence. Dans ma jeunesse, la voix éraillée de Bryan Adams me rejoignait tellement que j'étais foutrement content lorsque j'avais mal à la gorge pour essayer de lui ressembler. Et ma piste favorite était Run to you. Je sais pas pourquoi. La Vibe, la mélodie, le message, le rêve de courir après une jolie fille( et l'attraper, quand même)...
Les riffs sonnent rock'n'roll, l'ambiance est à la jeunesse, Summer of 69 qui devient intemporelle par son message empreint de nostalgie adolescente. Heaven qui se révèle être LE slow de l'album et qui malgré son manque d'originalité arrive à faire le travail. C'est à dire rêvasser à une demoiselle et danser bien collé avec elle dans un bar à l'heure des ballades vers 2 heures 30, tout près de la fermeture. Et s'en aller après, tout penaud de ne pas avoir demandé le numéro de téléphone à la jeune femme. S'endormir le soir en pensant à elle. Bref, Bryan Adams créé des contextes et c'est là que réside sa force.
Encore tout jeune et pratiquement boutonneux, il s'agit tout de même d'un coup de maître d'avoir pondu un album culte, un classique, un incontournable du rock. Ainsi, juste avec ce CD, il réussira à entrer dans la cour des grands. Et demeurera une référence à travers le temps. C'est le genre de disque vers lequel on retourne. Le genre de chansons qu'on laisse jouer quand elles passent tout bonnement à la radio. Parce qu'elles nous parlent. Parce qu'elles nous entrainent dans le sillon musical de l'époque mais demeure toujours d'actualité ( Summer of 69, ben oui, encore...). Intemporelle la foutue chanson, je vous dis...
Et même encore aujourd'hui, ces pistes font travailler des musiciens en herbes qui veulent recréer l'énergie, veulent devenir rockeur et y arrivent le temps d'une chanson pratiquée à l'excès. Et c'est sur cet album, probablement, qu'ils puisent leur inspiration.
9/10 Un classique qui ne vieillira pas de sitôt...