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Lettre à Georges
J'aime Brassens. J'aime Renaud. Renaud aime Brassens. Ça se voit. Les chansons sont bien choisies, classiques mais représentatives, comme un échantillon. La voix de Renaud correspond bien, les...
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le 25 mai 2012
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Lettre à Georges
J'aime Brassens. J'aime Renaud. Renaud aime Brassens. Ça se voit.
Les chansons sont bien choisies, classiques mais représentatives, comme un échantillon. La voix de Renaud correspond bien, les chansons vivent dans un autre corps sans donner l'impression que le chanteur les vole, se les approprie trop.
Si l'album donne un peu l'impression d'une lecture, d'une simple transposition de Brassens à Renaud, il faut se rappeler que Renaud n'est pas interprète ; il est chanteur, il rend hommage par des chansons qu'il aime, et tant mieux, il sait les chanter.
C'est peut-être le problème ; c'est un album qui n'avait peut-être pas à être publié, comme si n'importe qui se mettait à chanter des chansons qu'il aime sous la douche. Mais il faut aussi savoir que, si Renaud n'est pas Juliette Gréco (ça se saurait), Brassens n'est pas Brel ; l'auteur du Gorille ne cherche pas à jouer ses textes à s'en crever la voix, il reste souvent neutre, ses rythmes presque lancinants et sa pipe à la main.
Un hommage très équitable, et respectueux ; comme le disait la dernière critique, trop respectueux peut-être ?
Les chansons sont bien choisies, classiques mais représentatives, comme un échantillon. La voix de Renaud correspond bien, les chansons vivent dans un autre corps sans donner l'impression que le chanteur les vole, se les approprie trop.
Si l'album donne un peu l'impression d'une lecture, d'une simple transposition de Brassens à Renaud, il faut se rappeler que Renaud n'est pas interprète ; il est chanteur, il rend hommage par des chansons qu'il aime, et tant mieux, il sait les chanter.
C'est peut-être le problème ; c'est un album qui n'avait peut-être pas à être publié, comme si n'importe qui se mettait à chanter des chansons qu'il aime sous la douche. Mais il faut aussi savoir que, si Renaud n'est pas Juliette Gréco (ça se saurait), Brassens n'est pas Brel ; l'auteur du Gorille ne cherche pas à jouer ses textes à s'en crever la voix, il reste souvent neutre, ses rythmes presque lancinants et sa pipe à la main.
Un hommage très équitable, et respectueux ; comme le disait la dernière critique, trop respectueux peut-être ?
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le 25 mai 2012
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