C'est triste de noyer le Requiem de Fauré dans tant de... de quoi d'ailleurs ? Dans la lenteur informe d'un mauvais rêve. Pire encore.
Bon sang que tout cela est compassé, soucieux de nous en imposer, d'en rajouter dans le pathétique ! Pour quoi d'ailleurs ? Sérieusement ? Nous élever l'âme ???
Foutaise.
Cette version symphonique du Requiem est un vaste chewing-gum, une grosse chose molle et lente qui se regarde poussivement.
Les solistes, Jaroussky et Goerne, sont bons pourtant...
Et lorsqu'il oubli de faire prendre la pose à l'orchestre, P. Järvi semble plus vivant (Pavane op. 50, Elégie op. 24) et gagner en relief.