Cuuuuulte!
Attention oeuvre culte! On parle de Tom G. Warrior (Celtic Frost, Hellhammer), un des parrain du metal extrême, avant-gardiste à ses heures perdues. On savait que le bonhomme ambitionnait depuis un...
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le 7 août 2020
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Attention oeuvre culte! On parle de Tom G. Warrior (Celtic Frost, Hellhammer), un des parrain du metal extrême, avant-gardiste à ses heures perdues. On savait que le bonhomme ambitionnait depuis un certain temps de composer une oeuvre symphonique, un requiem soit une messe pour les morts en français. Les premières ébauches avaient déjà été enregistrées sur Into The Pandemonium (1987) avec Rex Irae (Requiem), ainsi que Winter (Requiem) qui clôturait solennellement l'album Monotheist (2005), il ne manquait que son centre qui a été composé pour cette occasion, une représentation live du groupe au festival Roadburn en 2019 en présence d'un orchestre symphonique. La véritable nouveauté est ce long morceau fleuve de 32 minutes: Grave Eternal (Requiem) qui déploie sur sa durée une rythmique lente et monotone avec plusieurs mouvements parfois intimistes, parfois lourds et poisseux avec un final épique et sombre à souhait. Autant le dire, le metal n'est pas l'ingrédient de base de cette oeuvre, la place est davantage laissée aux instruments symphoniques et à la voix de sa choriste plus présente que celle de son chanteur. Si Requiem est un disque intéressant quand on s'intéresse à la musique de Tom G. Warrior, ce n'est définitivement pas un disque à mettre entre toutes les oreilles. Je suis certain que j'aurais adoré ce concert si j'y avais assisté, la musique symphonique est quelque chose à vivre en live au moins une fois dans sa vie, la vibration des instruments et la puissance d'un orchestre sont autrement plus impressionnantes en salle qu'assis en face de sa stéréo la main dans le slip. C'est d'ailleurs mon principal regret par rapport à cette oeuvre et je mentirais si ce Requiem m'a tenu captivé le long de ses 45 minutes et disais que j'ai envie de m'y replonger régulièrement, mais ce disque restera un moment clef dans la discographie de Tom G. Warrior et cet instantané méritait d'être gravé pour l'éternité.
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le 7 août 2020
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