Vous écoutez ça, ce truc qui vous emporte et vous en met plein la gueule !
Plus j'écoute cet album et plus je l'admire. Encore une fois les sensations et émotions prennent le dessus sur la technique (avec qui j'ai un peu de moins de "rwendez-vous" galant, un jour peut être!). Ce p'tit groupe swedish est une belle découverte ! Venant de Örebro, le Saint-Germain-en-Laye suèdois, en périphérie de StockHolm, Leif, Jakob forment en 2007 le groupe. Deux postes du collège (Oskar et Simon) les rejoignent pour compléter le groupe et alors sortir tous les EP et albums (je vous laisse les découvrir). Depuis ils s'amusent sur un assortiment d'instruments tout ce qu'il y a de plus basique pour un groupe : deux guitares, une basse et une batterie.
Cet album sans prétention, sans grande innovation musicale notoire, assez sombre peut être mélancolique avec les thèmes qu'il expose : le passé, la fatalité, l'absence de changement possible (et pourtant : notre cher François l'avait dit : "Le changement c'est maintenant!"), le drame. NOOOOOON, ne fuyez pas ! Ecoutez le !
Cet album est globalement assez entrainant mais parfois répétitif (dommage sur certains morceaux comme "Richard D Anderson" (OUI oui c'est bien lui, le Mc Gyver de notre jeunesse, celui qui arrivez à créer un monster truck avec une ficelle, un couteau et sa bite!). "What once was" est peut être la musique la plus planante de cet album : allez y, vous allez voler (pas du cuivre ou un vélo, non mais faire cuit cuit en battant des ailes!) !
La montée en puissance de Capitalistic Cataclysm prend tout son sens et l'émotion qu'il entraîne : aïe, que c'est bon! Voilà. Et puis les quelques paroles (certes simples et peu joyeuses) de l'album viennent durant "The fog of War" (morceau qui part en puissance tout en émotion) et à la dernière minute de l'album. C'est donc aussi une bonne raison de l'écouter jusqu'à la fin (argument infaillible hum..) !
Bref, n'hésitez pas une seule seconde à aller écouter cette merveille simple, efficace et entraînante. Resistance Is Futile.