Le Hip-Hop personnifié.

Resurrection, voila, je dois en parler et j'ai déjà le poil qui s'hérisse. A peine âgé de 5 ans en 1999, la curiosité me pousse à mettre la main sur cet album que mon frère avait eu d'un ami à lui, je le met dans la chaine hi-fi : Bon dieu, c'est quoi cette musique pleine d'âme ? Qui c'est ce mec ? Je suis en train d'écouter le premier album hip hop de ma vie, le hip-hop s'empare de moi, c'est indéniable. A l'époque je n'ai aucune idée de ce que peut vouloir dire Common dans ses chansons, mon anglais était d'un niveau quasi proche du nul, son flow, sa voix et ses productions étaient les seules choses qui pouvaient m'attirer dans cette musique qui dégageait un tas d'émotions et de sentiments sans même pouvoir m'atteindre par le pouvoir du mot. En grandissant, j'ai finis par comprendre ce qu'il disait, et la j'ai compris, j'ai été l'un des priviligiés qui à eu la chance de connaitre le Hip-Hop par un artiste un vrai. Resurrection est son deuxième album, il suit "Can I Barrow a Dollar". Beaucoup moins délirant que l'album précédant, Resurrection sort en 1994, à l'époque Common n'a que 22 ans et la profondeur de ses textes ainsi que de sa musique nous donne l'impression d'écouter un paragon de sagesse et de musicalité.