Avant d'écouter cet album, je me posais pleins de questions : pourquoi ce titre ? Veut-il nous faire comprendre que c'est son dernier ? revient-il aux sources de sa créativité ? Est-ce simplement une suite ou plutôt une réinterprétation nouvelle d'anciennes idées ?
Vous comprendrez aisément que c'est avec une certaine fébrilité que je me suis lancé dans l'écoute de cet opus, moi qui connaît par coeur celui de 1975. La peur d'être déçu me tenaillait.
Voici mes réactions à chaud :
Les premières notes à la flûte, puis l'apparition de la guitare acoustique semblent dater de l'année 1975 effectivement, le ton est donné, mais trouvera t'on la même magie qu'à l'époque ? Une basse profonde, une guitare classique et une guitare flamenco, de belles mélodies, une guitare rythmique qui accroche, une mandoline, tous les ingrédients d'un grand Mike Oldfield sont réunis. Il est effectivement revenu à ses longues compositions originales où il composait et jouait tout lui-même.
Il est plutôt étonnant de voir qu'à 64 ans, il n'a rien perdu de sa fraîcheur et de sa créativité. C'est donc avec délectation que je me laisse emporter par ces notes cristallines et je verrais avec les écoutes répétées si l'album s'imprime de la même manière dans ma mémoire.
Maintenant que la première écoute est terminée, je peux quand même affirmer que même si l'album est intéressant, il n'atteint pas les sommets de celui de 1975 : les mélodies sont moins complexes, et il manque quand même les choeurs et les envolées lyriques.
A la deuxième écoute, la magie commence à opérer ... et j'ajouterais que les mélodies ne sont pas moins complexes, ce sont plutôt les arrangements qui sont plus simples, les guitares prenant souvent le dessus ...