Bon, j’étais à 20-30 ou 40 minutes d’écoute de l’album, et je me disais : « cet album est extraordinaire ». Au début j’avais un peu peur, tellement d’attentes, et j’ai très vite été rassuré, la musique était puissante, originale, et très « imagée ». Dans mon esprit, c’était aussi un film que je regardais.
Je me disais que cet album était vraiment extraordinaire, et je me disais 9 seulement en même temps. Pourquoi ? Parce qu’on peut distinguer trois sortes de musique (des bouts de pistes, pas forcément des chansons entières) :
Celles qui t’emmènent dans un autre monde. Ou le son n’est plus seulement de la musique, mais une force puissamment évocatrice. L’accomplissement que moi, en tous cas, j’attends.
Puis il ya les musiques, simplement musiques mais magnifiques. Celles où IF sors de ses sentiers battus, et arrive à produire des airs, des sons, des mélodies vraiment beaux, tout en gardant sa personnalité.
Et enfin, on trouve les musiques IF. Alors les musiques IF c’est bien, mais c’est juste IF qui reprend sa banque de son et qui fait de l’électro. Tout ça est parfaitement maîtrisé, parfaitement entraînant, mais aussi lassant. On a déjà entendu ça dans Army of Mushrooms, Friends on Mushroom, ou Vicious Delicious pour ne citer les albums les plus récents (et que je connais le mieux). IF fait aussi une reprise qui est vraiment réussie, mais tout ça pour dire que les « musiques IF », on les a déjà vues.
Et après les 30-40 minutes alors ? Que des musiques IF, quelques pointes vraiment bonnes, mais globalement, j’ai commencé à m’ennuyer un peu.
Peut-être que c’était déjà le cas au début, et que ce n’est que le fait d’avoir pendant 1h11 l’album vissé à mes oreilles qui m’a lassé…
La conclusion reste la même : IF a touché tellement haut, que sa zone de confort, aussi maîtrisée soit-elle, est décevante.