Skid Row m'avait plu de suite lors de la sortie de l'album éponyme dans les années 80 avec son Eighteen and life. Et, à la base, le chanteur était Sebastien Bach qui roule sa bosse en solo maintenant. Autant le dire tout de suite, Skid Row fut à son apogée lorsque ce dernier en était le frontman. Mais Bach en solo ne m'a guère impressionné, si ce n'est que quelques fioritures faisant sa marque de commerce.
Toutefois, ce que le groupe propose aujourd'hui avec un nouveau chanteur est certes différent mais n'en est pas moins intéressant. Mais il ne faut pas se leurrer, ce n'est pas ce que c'était. Ca déménage, ca nous rappelle le bon vieux temps avec une couleur old school, cependant, on n'a pas réinventeé la recette. C'est du Hard Rock dans le vrai sens du terme. Pour faire la comparaison, on pourrait conclure un hybride entre Hellyeah et Firehouse ( Rock...typique). On y retrouve même une ballade qui sans innover, rappelle les bons vieux slows faits à l'ancienne méthode comme nous a habitué Motley Crue et autres Bon jovi. Et tout ca, à la sauce Skid Row.
Bien que ce ne soit pas un chefs d'oeuvre, cet album a, du moins, la qualité tres spéciale de faire une musique très typé, où l'on reconnaît la griffe du groupe. Meme si le Band n'a plus son chanteur originel, son successeur à su se débrouiller pour en garder l'esprit initial. Et c'est d'ailleurs ce qui fait le plus grand bien. Partir, pendant un moment, vers un style musical dans une classe à part parce que plus lourd que du Rock, mais plus soft, que le heavy. Découverte originale que de se retremper dans la musique qui a bercé notre adolescence...