L'histoire du rock semble faite de ces retours en arrière réguliers (vers les origines, vers un courant particulier, qui semble d'un coup retrouver de la pertinence), qu'ils soient fruits de coups de marketing (de moins en moins efficaces, quand même...) ou de coups de coeur d'un artiste particulier. Accordons à Eli le bénéfice du doute : il aime profondément la soul éternelle, et met sa voix (pas si exceptionnelle que ça, avouons-le) au service de celle-ci, sans calculs particuliers (le coup de "l'Amy Winehouse masculin" semble plus une invention de la presse). Voici donc un disque aimable et plaisant, un peu scolaire, et qu'il conviendra rapidement de dépasser si l'on veut laisser une marque dans cette fameuse histoire du rock ! [Critique écrite en 2008]