Royal Blood par A boy is No one
S'il est un concept qui a explosé ces dernières années, ce sont les duos.
Que ce soit les White Stripes ou les Black Keys (guitare/batterie), les Kills (guitare/boîte à rythme), ou même les Ting Tings (Multi instrumentistes) ainsi que tous ceux que j'oublie de citer, on pouvait commencer à penser que le tour de la question avait été fait.
Or, voilà que débarque nos deux compères de Royal Blood. L'innovation se situe dans le choix des instruments. Une batterie (jusque là, tout va bien) associée à une basse.
Et c'est bien avec 2 cordes de moins que les copains qu'ils parviennent à faire plus de bruit (au sens propre comme au sens figuré) que bien des formations classiques.
Avant même d'avoir appuyé sur la touche "play", on sait que ces gars ont tout compris: un nom qui claque, une superbe pochette.
Mais au delà de la curiosité suscitée par cette formation atypique, il y a la musique.
Un 1er album débordant d'énergie, de riffs taillés à la serpe, bourrés de (futurs?) hymnes power-pop.Pas de temps mort.
Des influences à chercher du côté des Queens of The Stone Age, (la voix de chanteur n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle de Josh Homme), d'AC/DC ou de RATM.
Et tandis qu'on écoute le disque (que dis-je? Tandis qu'on vit le disque avec eux), on ne peut s'empêcher d'être scotché par la virtuosité des deux musiciens:
Le batteur d'abord qui fracasse ses futs comme si sa vie en dépendait avec une justesse de métronome. (Qui a dit "ça change de Meg White"?)
Et Mike Kerr qui triture sa basse et la pousse au bout de ses retranchements!
Alors peut-être que le groupe finira par tourner en rond, peut-être qu'ils ont déjà tout dit dans ce premier album.
Mais une chose est sure: Royal Blood est un disque qui fera date dans l'histoire du Rock.