Lâcheté et mensonges
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Oui, même si on ne le sait toujours pas forcément, la Finlande, c'est un pays "Rock" aussi... Rock, pop et garage dans le cas des "22 coccinelles" qui nous occupent ici avec le meilleur album d'une discographie hétéroclite mais assez impeccable dans son ensemble.
"Rumble City, Lala Land" voyait 22 Pistepirkko, qui avaient réussi une mini percée quelque temps plus tôt avec leur single "Frankenstein", faire un pas de plus vers l'évidence pop, sauf que cette évidence-là, qui avait la joyeuse incongruité d'un bonheur grinçant, sinon légèrement cynique, n'était pas vraiment de mode en 1994 !
Connaissant la méchante tendance de 22 Pistepirkko à prendre à contre-pied les louanges et les attentes de leur maigre public, nous ne pouvions pourtant qu'être comblés par cette manne généreuse de mélodies percutantes, de blues naïfs, d'arrangements festifs, de petites beautés précieuses : grâce à cet album, 1994 fut un peu l'année de la réconciliation avec la part la plus sombre de nos plaisirs musicaux.
[Critique écrite en 1994, complétée et remise en forme en 2018]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mes 250 albums indispensables de l'histoire du Rock [en construction], Mes 10 albums préférés de 1994, Les meilleurs albums scandinaves et Les meilleurs albums des années 1990
Créée
le 27 mai 2014
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