Je suis roux et j’en suis fier !
Pas parce que je peux passer incognito quand je pars en vacances en Ecosse.
Pas parce que je suis obligé de me badigeonner de crème indice 50 dès que cet astre brulant qu’on appelle le soleil daigne montrer sa bouille
Pas parce qu’on est tellement awesome que les Egyptiens avaient peur de nous dans l’antiquité.
Mais tout simplement parce que Dave Fuckin Mustaine est un putain de rouquin.
Dave Mustaine, le mec qui s’est fait dégager comme un malpropre de Metallica, et on ne remerciera jamais assez les four horsemen de l’avoir fait, parce que sans ça, on aurait jamais eu le droit d’écouter ce putain de groupe qu’est Megadeth et leur masterpiece Rust in peace.
Rust in Peace, c’est pour moi avec Master of Puppets un des pilliers du Thrash Metal, tu sais ce genre qui t’envoie des riffs de guitare ultra rapide dans la gueule, le tout accompagné de martèlement rythmique de double pédale et des grosses cordes de basses.
Rust in Peace quoi, c’est un album qui est dispo entièrement en dl sur le jeu Rock Band, je pouvais me la pèter en devenant Dave Mustaine, j’ai aussi les cheveux long mais les miens ils partent vers le haut plutôt que d’aller vers le bas, j’ai la rage, ça fait plus penser à un Jackson five roux. Mais je m’en balance quand je jouais les morceaux de Rust in Peace sur Rock Band, je me prends pour Mustaine, j’assène mes riffs de malade et je chante de ma voix nasillarde, bon le plus souvent je me fait huer par la foule parce que j’ai pas les skills nécessaires pour dompter ces riffs de malades, mais je m’en balance.
Je peux même être Marty Friedman qui te propulse au septième ciel avec ses putains de solo, sacré Marty. Faut pas oublier Ellefson à la basse, le mec qui y a 4 ans te faisait changer ton pantalon avec cette intro de basse mythique de Peace Sells dans les dents et qui est de nouveau présent et qui se fait même le plaisir de se faire juste un morceau avec Menza sans guitare, juste la basse et la batterie.
Rust in Peace, c’est violent, tu t’en sors pas indemne, et ça dès le premier morceau.
Holy Wars…The Punishment Due, deux morceau en un pour un chef d’œuvre du Thrash, la quintessence de Megadeth, et les mecs en ont rien à foutre, ils te foutent ça dès le début, ils ne gardent pas le meilleur pour la fin, ils veulent de mettre une tarte dans la gueule même si après ça tu seras complètement sonné pour écouter le reste de l’album, cette intro quoi.
Et y a ce Hanger 18 aussi, ce morceau où Mustaine et Friedman se font un contest de solo, y en a 8 ou 9 des solos dans ce morceau, c’est un truc de fou, franchement sur Rock Band je chialais, j’avais les doigts qui me faisaient mal.
Take No Prisoners, bah moi je suis prisonnier de cet album, et j’en suis bien content, je me laisse faire, et ça enchaine sur Five Magics, Poison was the Cure, Lucretia. C’est rapide, violent, cette voix de Dave Mustaine te transporte.
Et puis après y a Tornado of Souls, et là Friedman montre qui c’est le patron avec ces solos ou tout simplement le riff, franchement ce morceau devrait remplacer les magazines playboy dans les centres de don du sperme, ça irait beaucoup plus vite.
Tu m’étonnes que les gars soient pas là pour le morceau suivant, ils devaient être complètement KO après avoir enregistrer un truc comme ça. Même Mackogneur et ses quatre bras n’arrive pas à suivre.
Et puis ça finit sur le morceau éponyme Rust in Peace…Polaris, une bonne façon de finir ce chef d’œuvre y a pas à dire, Menza montre ses skills sur son kit de batterie.
Franchement, ce quatuor Mustaine/Friedman/Ellefson/Menza, c’est le summun, jamais Megadeth ne fera mieux que ces 4 types ensemble, un line-up légendaire pour un album qui l’est tout autant.
40 minutes de dinguerie, 40 minutes pour entrer dans l’histoire, 40 minutes, même Rocco arrive pas à faire plaisir autant de temps.