Quel vent frais et surtout quelle artiste prometteuse.
Après un premier album "master" qui promettait de bien belles choses, Mariah the Scientist revient avec un second album qui confirme le talent aperçu .
Ce que l'on retient de cet album, c'est la sensibilité et le côté contradictoire des paroles de Mariah. Elle est tiraillée par ses sentiments pour cet amant qui l'a fait tant souffrir et sa volonté de se libérer de son influence. On est bercé tout au long de l'écoute par cette sensation de connaître Mariah comme si c'était une amie qui ne veut pas oublier son ex.
Dans cet album , les mélodies, les arrangements confèrent un côté intimiste qui donne envie de réécouter les morceaux encore et encore. Pour une fois les duos sont cohérents et ne viennent pas simplement faire participer les artistes du moment au projet d'une nouvelle artiste comme on a pu le voir de trop nombreuses fois.
Cet album a pourtant un défaut et pas des moindres , il ne dure que 28 minutes. Oui 28 petites minutes . Avec une tracklist de 10 morceaux, on était en droit d'attendre un album plus long mais on doit se contenter de 28 minutes seulement. Cette tendance n'est pas nouvelle dans l'industrie de la musique et nombreux sont les albums qui durent à peine 30-35 minutes ces derniers temps. Je comprends la difficulté du processus créatif mais à un moment donné des morceaux de 2 minutes 30, ça suffit.