L’an dernier, le combo australien The Acid avait été, rayon électro, un sacré beau cadeau. Aujourd’hui, voici son vocaliste Ry X avec un nouveau projet, toujours en territoire électro. Si ça ressemble pas à un rendez-vous arrangé, ça… D’emblée, « Signs » dévoile une facette tout aussi électronique et travaillée, mais encore plus touchante : on ne sera à priori pas floués ici. Et si « Stole the night » sonne un poil plus pop avec sa ligne de basse omniprésente, ce n’est qu’une continuité. Howling est certes électro, mais semble bien n’avoir pour seul guide que la voix de son maître. De la douceur, de la délicatesse et une certaine nostalgie ressortent de ce premier album très réussi de ce projet, auquel on trouvera bien entendu plus d’un point commun avec The Acid (hormis ceux sus-cités, une tendance à la coolitude frôlant la neurasthénie), mais qui s’avère presque encore plus réussi. Album jumeau, destiné au même public et développé avec une recette assez similaire, « Sacred ground » plaira forcément à ceux qui ont aimé « Liminal », et, comme pour ce dernier, aux fans de Sébastien Schuller, Home Video et autres Maximilian Hecker.