Self-Destructive Pattern par Marc Poteaux
J’avais découvert Spineshank lors de la sortie de “Strictly Diesel”, leur premier album. Un disque sympathique mais trop « consensuel », où les bons moments disparaissaient derrière les redondances du style, et ce malgré un certain talent pour les mélodies. Mais à l’évidence, les seconds couteaux avaient plus à donner. L’écoute de ce « Self-Destructive Pattern » révèle le nouveau visage du groupe ; agressif et mélodique, plus organique que ses prédécesseurs, avec un son tout beau tout neuf qui fait mouche. Seize mois de travail qui ont porté leurs fruits. Les raisins de la colère ? Plutôt la corne d’abondance pour une formation qui, doucement mais sûrement, se fait une place parmi les gros bonnets du heavycore, là où beaucoup se sont brisé l’échine.