Critique de Seventh Tree par Sergent_Pepper
Après quelques albums mineurs, un beau retour et de superbes titres où la sensualité d'Allison prend toute son ampleur.
le 7 sept. 2013
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Au fil des albums, Goldfrapp donne une idée plus précise de ce qu’un mélange électro / folk soyeux peut dépoussiérer nos platines. Car entre le compositeur Will Gregory et l’allumeuse à mêches blonde Alison Goldfrapp, l’idée de frontière n’est pas négociable. Après les reliefs aux charmes sensuels donnés sur “Black Cherry” et “Supernature“, les allusions subtiles abandonnent la cible (facile) Madonna au profit, nettement plus émouvante, de l’iconique Kate Bush. Un retour aux sources de Felt Mountain (2000) qui nous conviait à un concert cinématique très nature et découverte. Ici, le duo va plus loin. Plus haut, surtout. D’un pyschédélisme perché (“Little Bird“, “Road to Somewhere“) au minimalisme triomphant (“Clowns“) en passant par le single fulgurant (“A&E“), on reste saisi par cette pop éliptique, lyrique, idiosyncrasique et douce-amère qui nous promène d’un horizon à l’autre sans perdre de sa spontanéité. Jamais plombés de prétention mal placée, ces joyaux mélodiques accélèrent parfois leur propos, notamment sur ce titre nébuleux à souhait “Cologne Cerrone Houdini” (nouvel hommage au roi de la french disco) sans pour autant trahir le panoramique général. Tout au long de Seventh Tree, et de sa la pochette délicieusement rétro, Goldfrapp fait preuve d’une totale sérénité qui, par ricochet, nous donne rendez-vous pour un nouveau tour de manège dès le dernier morceau terminé. Et d’imaginer, encore une fois, les amants de la musique succomber sans résister aux charmes de ce grand disque, plein de spleen, de grâce et de magie.
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le 29 déc. 2015
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