pas loin !
On peut reprendre pour l'album en entier, leur fameux tube, dance to the floor. pas à dire, c'est plutôt un bon titre, arrangement,, chant, orchestration etc.. mais voilà, on a cette sensation que...
Par
le 19 sept. 2020
Lorsque j’ai découvert Starsailor, c’était, comme beaucoup, grâce à Four to the Floor, mais dans sa version remixée. Ce morceau m’a immédiatement marqué par son énergie, son groove et cette production à la fois moderne et intemporelle. En écoutant l’originale, j’ai découvert une toute autre facette du groupe : une pop orchestrale, élégante, avec un mélange subtil de mélancolie et de puissance. Ce fut une révélation, et c’est avec beaucoup d’attentes que je me suis plongé bien plus tard dans l’album Silence Is Easy, espérant y retrouver cette alchimie si particulière.
Dès les premières notes, il est évident que l’album ne s’inscrit pas tout à fait dans cette même dynamique. Il y a certes une ambition musicale, quelques orchestrations bien pensées, et une volonté d’ajouter une dimension plus large à leur pop-rock mélodique. Le morceau-titre Silence Is Easy possède une certaine ampleur, un côté anthemic qui intrigue et donne envie d’aller plus loin. On sent aussi la patte de Phil Spector sur certaines productions, ce qui apporte une certaine richesse sonore.
Mais au fil des morceaux, un constat s’impose : l’album manque d’un véritable souffle. Là où Four to the Floor parvenait à mêler élégance et modernité dans un titre immédiatement accrocheur, le reste de Silence Is Easy semble souvent plus sage, plus contenu. Il y a bien quelques tentatives d’intégrer des éléments de musique classique, mais elles restent timides, comme si le groupe n’osait pas aller au bout de ses ambitions. Certains titres sont agréables mais ne marquent pas durablement. À l’exception de quelques morceaux qui se détachent du lot, l’ensemble finit par sembler un peu linéaire, manquant de cette étincelle qui aurait pu en faire un album marquant.
Ce n’est pas un mauvais album pour autant. Il est bien produit, il a une certaine élégance, et James Walsh y impose son timbre reconnaissable, toujours empreint d’émotion. Mais il y a un petit goût d’inachevé, une sensation de rendez-vous manqué. J’aurais aimé entendre plus de prises de risques, plus d’envolées orchestrales assumées, plus d’expérimentation dans les arrangements. En refermant cette écoute, je me retrouve à me repasser Four to the Floor, regrettant que Silence Is Easy n’ait pas su capturer cette essence qui m’avait tant séduit à la découverte du groupe.
Créée
il y a 4 jours
Écrit par
D'autres avis sur Silence Is Easy
On peut reprendre pour l'album en entier, leur fameux tube, dance to the floor. pas à dire, c'est plutôt un bon titre, arrangement,, chant, orchestration etc.. mais voilà, on a cette sensation que...
Par
le 19 sept. 2020
Du même critique
2016 - 2018 Si vous êtes ici pour lire une critique constructive sur cette compilation, passer votre chemin. Je n'arriverais pas à décrire les textes de Népal mais je vais tenter d'écrire le ressenti...
Par
le 17 janv. 2021
5 j'aime
Got To Be There Ah.. Michael Jackson.. Tellement de choses à dire sur cet artiste, un personnage a lui tout seul qui a eu une évolution étonnante voir même troublante. Je me lance donc dans la...
Par
le 15 août 2018
4 j'aime
Encore une fois le groupe nous sort seulement deux après Mother's Milk leur 5 éme album. Premier vrai album que j'ai aimé des Red Hot, ils se sont bien améliorer sur la conception de leurs chansons,...
Par
le 9 juin 2017
4 j'aime