Douces mélodies susurrées dans un espagnol langoureux. C'est un disque amoureux, tendre, sensuel et horny.
Chaque chanson est plus captivante que la précédente. Comment est-il possible que Kali ne soit pas déjà propulsée au rand de star internationale après avoir sorti un album pareil ?
Pire, comment peut-il comptabiliser si peu d'écoutes ?
C'est peut-être la barrière de la langue espagnole qui en a découragé certains, qui est pourtant sublimée par la production des morceaux, le tout reflétant parfaitement la double nationalité de la chanteuse. Et puis lorsqu'on voit le succès d'une certaine Rosalia, cette théorie ne tient plus.
Le packaging alors ? Entre cette pochette kitsch, le tracklisting fantaisiste et le marketing peut être moins important que pour son premier album, Sin Miedo tient plutôt du projet underground que du triple platine.
Pourtant, malgré le cru exceptionnel de 2020 en termes de releases, c'est ce projet qui, pour moi, survole tout et a marqué le plus fortement cette année là. Je le trouve en tout point meilleur que Isolation, son prédécesseur, et j'espère que son succès mitigé en termes de ventes (même si très positif en termes de critiques) n'empêchera pas Kali de creuser la direction dans laquelle elle est allée pour ce disque.
Perso, je vous laisse, je dois commander la version vinyle deluxe.
Et Kali, à tout de suite par télépathie.