Pffffffffffffffffff...
Bon, pour commencer qu'on soit clairs d'entrée de jeu, je suis pas un de ces vieux whiners partisans du "In Flames c'était mieux avant", ok ? J'apprécie grandement le In Flames old-school ("Colony" <3), mais je suis pas pour autant un bloqué du rectum, j'ai aussi grave kiffé leur changement de style à partir "Reroute To Remain", et malgré la pluie de haineux ils ont continué leur chemin, pondant des albums plus que corrects. Jusque la. (J'ai même apprécié "Sounds of a Playground Fading" alors que ça commençait à sentir le rechauffé un poil trop mou, bordel)
Mais la c'est trop, stop. Il suffit.
J'y suis allé avec un esprit ouvert, mais y'a un seuil de tolérance, putain. Un peu de respect merde.
Une vaste étendue plate et monotone avec quelques riffs et solis, qu'on voit de loin de temps en temps, mais qui ne sont en fait que des mirages, le Sahara je vous jure.
C'est juste tellement rare que je me fasse chier en écoutant un album que je suis obligé de cracher dessus. Comme les mecs dont je me moquait ne serait-ce que quelque mois avant (olol il aime que les vieux albums, mdr le coincé).
Mais cet album m'a trahi, m'a fait passé du côté obscur de la honte, il m'a fait devenir ce que j'aime pas. Alors du coup je suis un peu en rogne. Serieux j'étais quand même hypé pour cet album, malgré des singles de preview moyens, je me permettait toujours de l'espoir.
Au début je me suis dit que c'était parce que je faisais autre chose en écoutant l'album, j'étais pas concentré, mais j'ai essayé dans le bus ou dans le lit, la où j'ai habituellement plus de focus, mais même effet. Vous savez à quel point c'est facile de s'endormir dans son lit ? Ouais.
Même après plusieurs écoutes la pilule à du mal à passer, à chaque fois c'est le même cirque : un petit passage qui te réveille, un oasis, et paf en fait ça débouche sur plus de sable. Un album cohérent et uniforme, je veux bien, mais un album uniformément soporifique, ça fait un peu moins lolzer.
Vouloir donner dans le mélancolique c'est une chose (d'ailleurs très bien réussie sur "A Sense of Purpose"), mais faut quand même me donner une raison d'écouter. Tu peux faire du tristo-emotionnel sans pour autant que les larmes qui s’échappent des tes yeux soient dûes aux baillements successifs.
Qu'ils veulent faire du radio-frendly je m'en balek', y'a pas de souci la dessus (y'a qu'a regarder Mastodon qui tapent encore un album de taré tout en s'ouvrant à un public plus large), mais si c'est pour pondre un somnifère, écouter In Flames 2014 au volant ça va vite devenir dangereux.
Et c'est pas une question de genre ou de style musical. Y'a rien à sauver. Que ce soit du Metal, de la Pop, du Rap ou du Jazzcore-neosubtranstep, je m'en tape, un album pas inspiré, quel que soit le genre choisi, ça donnera toujours un mauvais résultat.
J'aime pas faire des critiques d'albums que je juge mauvais, parce que dire du mal du travail de quelqu'un c'est pas cool, même si c'est de la merde, mais la c'est In Flames.
Un groupe que j'ai défendu bec et ongle de la horde de haters jusqu'ici, mais je suis désormais prêt à les laisser faire après cet affront.
Allez paf, un bon petit 3 dans ta gueule, parce que y'a quand même certains morceaux moins chiants que le reste, mais c'est comme planquer une pépite de chocolat au milieu d'une merde : t'y fais pas gaffe, et le goût immonde de l'ensemble t'empêche de l'apprécier.
In Plain View : J'ai/10
Everything’s Gone : vraiment/10
Paralyzed : pas/10
Through Oblivion : envie/10
With Eyes Wide Open : de/10
Siren Charms : réécouter/10
When the World Explodes : cet/10
Rusted Nail : album/10
Dead Eyes : encore/10
Monsters in the Ballroom : une/10
Filtered Truth : fois/10