J'aime à penser qu'à sa sortie, enfin, pour ceux qui en ont entendu parler, cet album a surpris et désappointé par son orientation synthpop / electroclash, en comparaison de l'insupportable premier opus qui surfait sur une vague pop punk usée de toutes parts et où Kelly apparaît plus comme une Avril Lavigne Eco+ (elle-même n'ayant jamais eu aucun intérêt) qu'autre chose, les ados rebelz et les hardos qui la voyaient prendre la relève de son daron en PLS !
Point de évi métôl, mais des synthés et une influence 1980s qui saute aux yeux et aux oreilles, et vu la qualité globale de l'opus, c'est probablement tant mieux. Il tente bien de s'agiter par moments, mais ne réussit pas forcément à tous les coups (Uh Oh et Secret Lover sont des ratages, les seuls de l'opus en fait), bien que Kelly envoie, et les instants plus « posés » semblent les plus réussis.
Plutôt un très bon album en soi, mais pas besoin d'une note très élevée pour autant, car nonobstant le charisme de Kelly, Sleeping in the Nothing ne réinvente rien, est parfois inutilement répétitif par moments, et l'emprunt de One Word à Fade to Grey de Visage aurait pu se faire plus discret (on a vu pire comme inspiration, mais c'est tricard dès les premières secondes quoi, étrange choix pour un unique single).