Ok, là on parle.
C'est un morceau à tension, un morceau d'anticipation, angoissant mais dansant, engagé mais cependant tellement ludique... Les notes de piano volontairement dissonante viennent légèrement titiller les tympans avec la voix de Robert Smith par dessus, plus cristalline, plus "forte" que celle d'albarn, qui ici vient nous lâcher un pamphlet magnifique sur l'absurdité de notre monde, la frénésie, regardant cette planète d'un œil externe, magnifiquement représenté dans le clip. Il n'y avait pas meilleur morceau pour annoncer le projet sous un angle plus grand: un vrai album, compilation de tout les titres vus sur Song Machine mais aussi beaucoup d'autres inédits. C'est ainsi qu'aurait du se faire la communication d'Humanz, plusieurs morceaux lâché à plus où moins un mois d'intervalles et pas 6 en même temps...
Le refrain, catchy a souhait, m'a cueilli d'un coup, même sur une enceinte de téléphone il a réussi à m'accrocher, alors quand j'ai entendu les basses et les petits détails, j'ai été comblé. Je pense, que là, vraiment, pour l'instant, c'est le meilleur morceau sorti sur Song Machine, mais honnêtement, elles sont toutes plus ou moins de même qualité (pas celle avec Octavian, mais j'avoue que plus je l'écoute plus je l'aime ce morceau... Cruelle chose d'avoir une relation amour haine avec un morceau).
Point bonus: la nièce de Damon Albarn joue de la trompette dans le morceau, et son inclusion vient ajouter une profondeur absolument géniale au morceau, ce petit son d'ambiance dissonant (encore plus que le piano), mais qui s'intègre parfaitement dans le morceau est une idée géniale. Monsieur Albarn, vous savez vraiment tout utiliser comme il faut (mais bon après presque 30 ans de carrière, j'aurais douté du contraire...)