Benjamin Biolay a pris la bonne habitude de publier des albums parallèles entre deux albums plus officiels.
Le terme «parallèles» est plus approprié que alternatif ou mineur. Ces albums illustrent une autre facette de son talent.
C'était déjà le cas pour la B.O. de Pourquoi tu pleures? ou l'album Trenet.
En plus des qualités d'auteur et compositeur, on voit les superbes qualités d'arrangeur de Benjamin Biolay : revisites de ses compositions, écrites pour lui ou d'autres. Et puis des reprises qui mettent en avant sa voix très sensuelle : «souffrir par toi n'est pas souffrir» de Julien Clerc, «maman, papa» écrite par Georges Brassens, «la rua madureira» de Nino Ferrer, «ce n'est que de l'eau», reprise française d'«Aqua de beber».
Et puis, pour finir l'album, reprise de «tout mais pas ça» en hommage si touchant à Hubert Mounier.
Album sorti uniquement en vinyle, cet œuvre respire aussi la complicité avec Melvil Poupaud.