Qui l'aurait cru ?
Qui aurait cru que la vieille fascination fonctionnerait toujours, se nourrissant sans doute de manière morbide de la nostalgie ("Au sujet de la mort d'Andy..."), mais faisant ressurgir l'ancien...
Par
le 18 juil. 2014
5 j'aime
John Cale et Lou Reed érigent ce véritable mausolée à Andy Warhol alias Drella, surnom qui déplaisait notoirement à l’intéressé : mi-Dracula, mi-Cinderella. Comme deux vieux compères se retrouvant au cimetière devant le cercueil d'un ami, Lou et John dressent un beau portrait de leur mentor fantomatique. Warhol est mis à nu sans fards. Avec tant de fâcheries passées et à venir, la tension est palpable entre les deux hommes qui relatent leur jeunesse à l'occasion. Reed a la part du lion avec dix chansons sur quinze, et de bonne facture. Cale a les plus belles (Style it Takes, Forever Changed) et la plus troublante (A Dream, montage parlé d’extraits du journal de Warhol). C'est impeccable. Ostensiblement hanté à l'image de la pochette. Il existe un film complet de l'enregistrement par Ed Lachman.
Créée
le 26 déc. 2023
Modifiée
le 11 mars 2024
Critique lue 7 fois
D'autres avis sur Songs for Drella
Qui aurait cru que la vieille fascination fonctionnerait toujours, se nourrissant sans doute de manière morbide de la nostalgie ("Au sujet de la mort d'Andy..."), mais faisant ressurgir l'ancien...
Par
le 18 juil. 2014
5 j'aime
John Cale et Lou Reed érigent ce véritable mausolée à Andy Warhol alias Drella, surnom qui déplaisait notoirement à l’intéressé : mi-Dracula, mi-Cinderella. Comme deux vieux compères se retrouvant au...
le 26 déc. 2023
Du même critique
La mort à 47 ans dans une geôle paumée dans l'Arctique russe, ça vous campe un bonhomme. De retour d'un séjour en Allemagne où il se remettait péniblement d'un empoisonnement du FSB, Navalny choisit...
le 16 févr. 2024
2 j'aime
Après l'extraterrestre TJ Newton tombé sur terre, Bowie campe un gigolo dans le Berlin décadent des années 1930....Sur le papier, ça peut le faire tant Bowie joue de son charme particulier avec...
le 5 févr. 2024
2 j'aime
Visiblement habité par la luxure, DSK se prit "les pieds" (hum hum) dans le tapis d'une chambre d'hôtel de New York alors qu'il s'avançait vers une présidentielle en France. Ce progressiste de gôche...
le 24 oct. 2024
1 j'aime
1