Elévation
Revenir au premier Cohen, alors que le XXIème siècle a fait les dégâts que l’on sait sur la manière d’écouter de la musique, a tout de la madeleine de Proust (dont le goût serait, cette fois, resté...
Par
le 24 mars 2015
17 j'aime
2
Aujourd'hui il n'est plus question d'étudier dans les moindres recoins la poésie et le lyrisme des textes de Leonard Cohen ni même de réhabiliter sa première grande oeuvre, déjà celle de la maturité (34 ans alors que Dylan en avait 21 aux prémices), le travail a déja été fait depuis des siècles et des siècles, amen.
Cette voix, de tout le monde et personne, est celle d'un interprète extraordinaire. De Suzanne aux hurlements terribles de Once Of Us Cannot Be Wrong, il s'est passé quelque chose sur ce Songs. On ne sait pas trop quoi, peut-être ne le saurons-nous jamais, qu'importe. Les vibrations pures de cette guitare acoustique, les vents et l'électrique discrets, les choeurs si importants, c'est une virée en conte urbain que nous convie ce discret ménestrel contemporain de notre époque, au plus près des battements du coeur même si on n'en maîtrise pas toute l'essence. Qui même le peut?
Créée
le 24 août 2022
Critique lue 13 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Songs of Leonard Cohen
Revenir au premier Cohen, alors que le XXIème siècle a fait les dégâts que l’on sait sur la manière d’écouter de la musique, a tout de la madeleine de Proust (dont le goût serait, cette fois, resté...
Par
le 24 mars 2015
17 j'aime
2
C'est assez complexe et simple à la fois d'écouter LC. Complexe parce qu'il te touche profondément quasi immédiatement simple parce que son matériel, en apparence, ce sont de toutes petites chansons...
Par
le 25 janv. 2021
12 j'aime
4
Jamais le folk n'a connu de musique plus organique que celle de Leonard Cohen sur son premier album. C'est un cœur qui palpite, un écosystème qui s'épanouit, une cathédrale qui fait scintiller ses...
le 19 mars 2016
10 j'aime
Du même critique
Tromperie sur la marchandise, l'affiche a l'élégance porcine d'un Seul contre tous mais son contenu est en fait une grosse farce guerrière qui ne mérite en aucun cas toutes les accroches putassières...
Par
le 2 avr. 2020
30 j'aime
13
Yi Yi sonne comme le chef d'oeuvre du cinéma taïwanais des années 2000, le film-somme d'un cinéaste parti trop tôt, qui avait encore tant à apporter à l'édifice qu'il avait lui-même bâti au cours des...
Par
le 27 févr. 2011
21 j'aime
4
Tout le monde, à part la bande de camés du coin, pensait le Velvet définitivement enterré dans les limbes de l'insuccès commercial, creusant tellement profondément leur propre tombe qu'ils ne...
Par
le 23 déc. 2011
19 j'aime
2