Chris Isaak est reparti sur la route, après ses vacances à Baja, avec moins d'illusions depuis qu'ELLE est partie, moins de rancœur depuis qu'il sait que le succès (le GRAND), ne viendra plus. Mais le talent est intact, peut-être même magnifié, épuré par les années de tristesse : les yeux fixés sur la ligne de l'horizon, le ronron du moteur de la lourde Cadillac dans les oreilles, le vent du désert qui siffle par les fenêtres, tant de chansons mélancoliques qui ne demandent qu'à être écrites pour les cœurs solitaires… Il va être temps de reconnaître à Isaak le droit de succéder aux plus grands, d'Elvis P. à Roy O. [Critique écrite en 1998]
EricDebarnot
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le 23 janv. 2015

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Eric BBYoda

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