Cet album commence assez bien, surtout que les précédents disques étaient plutôt moyens voire pas bons (The Doctor / Lap of Luxury). L'entame avec "Scent Ascent" est puissante mais sans surprise. Suit une ballade rock avec un clin d'oeil aux Beatles, agréable mais rien de neuf là non plus. "Special one" drague encore chez les Beatles avec un son de synthé assez merdique il faut bien le dire ! Dans "Pop Drone" j'entends "Dear prudence". Beau morceau qui nous permet d'attendre la suite sans nous lasser. C'est tranquille et punchy à la fois avec la belle voix de Robin Zander qui plane au dessus de tout ça. Pour les trois titres qui suivent le Cheap Trick n'arrive toujours pas à nous décoller du fauteuil ou à nous faire frissonner. Et puis tout d'un coup c'est le réveil "Best friend" démarre calmement et monte, monte. Si vous voulez savoir ce qu'est une voix saturée ouvrez vos oreilles ! On a l'impression d'entendre Brian Johnson. "If i could" est du même acabit que le reste du CD, pas mal. Alors on se dit que c'est fini. On n'aura pas mieux. Nenni ! C'est là, la force des grands groupes. Le CT arrive à nous surprendre en fin d'album avec deux morceaux en un qui s’enchaînent en développant, en déroulant une rythmique ultra simple. Batteuse piston, basse groovy qui pourrait être tenu par un hémiplégique. Contre chant à la gratte easy à jouer. Tout ça monte et descend avec un son "à tomber". Une leçon de Rock ! Enfin je retrouve un peu LE Cheap Trick que j'aime.
Pour conclure : un "Special one" en demi teinte avec de bons moments mais qui nous laisse espérer un futur encore meilleur.