Critique de Spectra par Tavrox
Des morceaux démentiels et d'autres beaucoup plus plats ! Dans l'ensemble je le recommande, mais je ne me le passerais pas en boucle non plus :)
Par
le 22 sept. 2013
Chipzel is the alias of Niamh Houston, a London based independent chip-musician from Northern Ireland who indulges in the use of Gameboys to create energetic, melodic dance tracks
https://www.youtube.com/watch?v=-5ZJ6Q6PTpk
Clique.
Maintenant !
Et ensuite va acheter l'album ici : http://chipzel.co.uk/
L'album date de 2013 mais c'est très récemment via une vidéo de l'excellent Docteur Chocapic (alias Akwartz) que j’eus l'occasion de poser mes petites oreilles sur cette merveille de 8-bits et de m'intéresser au cas de Chipzel. De la musique de Super Hexagon à celle d'Interstellaria, on remarquera le talent de l'artiste pour te concocter une bande-son aux petits oignons, exploitant à merveille ces sonorités d'un autre temps.
C'est donc avec Spectra, jeu que je n'achèterai pas pour des raisons toutes personnelles - t'as vu l'prix pour c'te truc wallah - que j'ai découvert que j'avais déjà entendu le travail de l'Irlandaise sur un jeu aussi basique que prise de tête : Super Hexagon.
Bon, toutes ces considérations pour vous dire quoi : L'album est excellent, la pochette fait franchement rêver de base, mais le must c'est ce qu'il y a dedans. Le ton est donné dès l'excellent morceau Spectra qui ouvre l'album de la meilleure manière en imprimant un beat dynamique rendant votre serviteur complètement sourd à force de l'écouter en boucle à 125 décibels dans son casque en bougeant frénétiquement de gauche à droite tout en dézinguant du zombie sur KF2.
Elle est belle la jeunesse tient.
On continue tout avec la montée toute sympathique d'un Tokyo Skies qui reste moins bon pour moi que Spectra (the morceau of the album, j'veux dire) mais toujours aussi punchy à vous donner envie d'aller danser dans une pièce surpeuplée de gens malodorants et décérébrés à coup de vodka-orange à 10 euros le verre. Si seulement ils y passaient des bons trucs là dedans...
Moyenne de quatre minutes par pistes histoire de rendre le trip aussi hallucinant que prenant, vous plongeant dans un état de transe quasi-hypnotique à vous laver le cerveau avec du savon de marseille, Chipzel enchaîne les dring dring et autres piou piou à vous faire passer la gameboy pour un clavecin à 150 touches... Je sais pas combien de touches il y a sur un clavecin moi.
Sinon Sunday (Hidden track) et son ambiance spatiale qui nous propulse dans une aventure entre les étoiles en 2D, des pixels pleins les yeux.
Enfin, trêve de constatations à la mord-moi le nœud, je vais pas vous décrire tout l'album par le menu, ça serait fastidieux et moi je suis en train de bouger comme un ressort derrière mon pc au son de ces sonorités primaires et entraînantes qui vous rappellent le meilleur de vos années d'enfance coincé derrière une gameboy, un pc, une console ou n'importe.
Gameurs are botiful les enfants !
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Créée
le 31 juil. 2015
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2 commentaires
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